750 grammes
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  • : Le monde de Sylveana
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Règle de vie

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Mon Grenier

24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 09:13

Début des réflexions pour aménager la cuisine. Le « cuisiniste-conseil » est un petit jeune (pas qu’on soit bien vieux, mais bon), qui commence par se foutre de notre zinguerie.

Prends nous pas pour des imbéciles, coco, on sait qu’il y a des gouttières aux gouttières ! Fais plutôt ton boulot.

Son boulot commence par du cinéma : « je vous fais une pyramide pour vous représenter le monde des cuisinistes, blablablaaa, bla bla… voyez, notre petite entreprise blablabla, bouche à oreille principalement (tu parles, on a été démarchés par téléphone) blablablaaa, débordés de commandes suite au salon de l’habitat, blablabla, j’ai fini à 1 h du mat’ hier, (ok on s’en fout de ta vie, kestuven ?) et puis votre zinguerie n’est vraiment pas terrible ( ???....???)

Bon, il passe aux choses sérieuses, essaie de savoir tout de notre vie, on résiste sur certains points, on lâche sur d’autres, on dit des demies vérités, bref, on se mouille pas trop (eh, coco, tu veux pas connaître la couleur de ma culotte en plus ?). Il nous pond un truc joli mais sans réelles surprises. Nous on veut l’idée qui va rendre agréable cette petite cuisine mal foutue aux murs pas droits. (très vieille maison)

Il sort ça calculette, le total fait trois fois et demi le budget qu’on a annoncé au départ. Deuxième séance de cinéma (logique, ça fait deux heure qu’il est là) : il appelle le patron, avec le haut parleur.

« Allo M. Lambda ? C’est coco, je suis avec des petits jeunes, blablaaabla, pardon de déranger bla bla, d’habitude me débrouille seul, blaaaablabla, est ce qu’on pourrait dire qu’on s’est rencontré à la foire ? blablabla »

Lambda : « écoute coco, blablabla, situation que j’aime pas, blablabla, voir ce que je peux faire etc, etc »

Finalement, on s’est miraculeusement rencontré à la foire et il rabat 2000 €. Ce qui reste trop cher, puis ce n’est pas le genre de la famille de se décider sur un seul devis.

Coco rattaque : c’est le meilleur prix qu’on peut faire, mais il n’est valable que ce soir, si vous n’en voulez pas c’est que vous ne me faites pas confiance, et puis 2000 € ça fait une belle zinguerie !

Ah mais y va pas nous lâcher avec la zinguerie, celui là. Personne ne lui a dit que les meilleures blagues sont les plus courtes ?

Chéri, qui a les nerfs un peu moins solides que moi dans ces cas là me jette un regard désespéré. Je fais lui non de la tête, je dis NON à coco, je lui dis que ça n’est pas une question de confiance. Il se répète, je me répète. Il rappelle Lambda, refait son cirque, Lambda veut parler à Chéri, qui répète encore et encore.

Ça y est, il nous lâche. Ah non, pas tout à fait : « je suis sûr que vous ne rappellerez pas demain, tout le monde le dit mais personne ne le fait, etc., etc. » Je promets de rappeler et après 3 heures de cinéma (sans les pop-corns, j’ai la dalle moi maintenant c’est 22h) il se casse enfin. YES !!

Je vais te rappeler coco (je n’ai qu’une parole) mais si tu remets la confiance dans la balance tu vas avoir un retour de manivelle !

 

Ceci étant, ça fait une belle histoire à raconter à la veillée…

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23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 09:44

D’aussi loin que je me souvienne, l’espoir d’une amitié nouvelle m’a toujours fait perdre la mesure de la réalité.

Chaque année, la rentrée scolaire suscitait en moi l’espoir de voir des nouvelles têtes et de découvrir de nouvelles personnes. Malgré les déceptions d’année en année, je n’ai pas cessé d’y croire.

Aujourd’hui encore, à chaque nouvelle rencontre, je ne peux m’empêcher d’espérer. Souvent je me trompe, la flamme aperçue au loin n’est pas amicale et je m’y brûle les ailes. Pourtant, une nouvelle lueur, même lointaine, et je repars.

Je suis indécrottable. Mais peut être un jour je serais usée, fatiguée d’essayer, lasse d’y croire, à bout de souffle, à court d’ailes pour repartir, fini, stock épuisé et personne pour remplacer, pour réparer. Ce jour là marquera je pense le début de la fin… C’est pour ça que je refuse d’arrêter d’y croire. L’humanité ne peut pas être aussi moche que ça. Sur 6.5 milliards de personnes, je vais bien finir par en rencontrer qui partage(nt ?) mon point de vue !

 

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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 11:39

Je ne parle pas assez. Avec mes collègues, ça débouche sur des choses pas sympa suite à des incompréhensions. Avec mes amis, du coup les liens se distendent. Avec toi, du coup là aussi l’incompréhension s’installe.

Je vois bien que parler arrangerait pas mal de choses. Mais c’est plus fort que moi, à croire que j’ai été élevée au royaume du silence et des non-dits. Résultat, en général je devine les choses à demi-mot. Mais les gens eux ne me devinent pas. Et quand il y a quelque chose que je ne comprends pas, j’ai du mal à poser la question franchement. Il faut d’abord que je me renseigne, que je fouine, que j’essaye de comprendre par moi-même. Ensuite seulement je pense à demander de l’aide. Et encore, parfois je n’ose pas tellement ça fait longtemps que le sujet n’a pas été abordé. Genre la fille, 3 semaines plus tard : « au fait, l’autre jour quand tu parlais de ça, tu peux m’expliquer ? »

Bref je vois bien que ça ne me rend pas que des services, mais je n’arrive pas à sortir du schéma. Pour moi le non-dit reste de mise. La question est : combien de temps avant que le système n’explose ? et aussi : par quel bout ça va péter ?

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19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 14:38

J'ai longtemps tenu un journal.

Puis je l'ai délaissé : j'avais d'autres occupations. Quand les mots brulaient mes doigts, j'écrivais des lettres.

Aujourd'hui, j'écris au dos des enveloppes, derrière la liste de courses, sur un marque page... un de ces jours, si je ne me retiens pas,  je pense que je vais écrire derrière la déclaration d'impôts !! Mieux vaut pour moi venir ici.

Merci aux cyber écrivains qui m'ont rendu le plaisir d'écrire et tout particulièrement à littlewind, kelo et YvyLeeWoods.

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